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L’horlogerie franc-comtoise est marquée, ces derniers temps, par des événements importants, comme le « retour au pays » de Leroy, la réussite de Péquignet, le mouvement « maison » de Yonger & Bresson et le nouveau centre SAV de Breitling.

Besançon, Capitale de l´horlogerie française dont l´activité s´est effondrée dans les années soixante-dix, veut croire au « renouveau » de son horlogerie de luxe. « Nous pensons qu´il y a la place pour une renaissance de l´horlogerie haut de gamme à Besançon. Dans ce sens, le retour de Leroy est un moment historique, un nouveau départ », indiquait le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret. Des « grands noms » sont déjà présents à Besançon depuis quelques années : les sièges France et Europe de Festina ; les centres de services après vente pour la France et l´Europe de Breitling, de Swatch et d´Audemars Piguet, ainsi que la marque japonaise Seiko.

Le mouvement ne ferait qu´amplifier une orientation prise depuis plusieurs années. « Il y a une tendance à l´implantation d´entreprises d´horlogerie à Besançon sur dix ans. L´outil suisse est saturé. La capacité de maind’oeuvre est utilisée à 100 % », observe un interlocuteur du service économique de la mairie. Les Ateliers Leroy ont fait leur retour dans la capitale comtoise fin 2010 sous le label Besançon France. Breitling installe à Besançon son nouveau centre de formation internationale et service après-vente dans un bâtiment ultra moderne de 8 000 m2 sur la technopole TEMIS. Dans le même temps, le prestigieux poinçon de la Vipère se remet à l’oeuvre et une nouvelle formation « luxe et précision » s’est ouverte à l’Ecole nationale d’ingénieurs en mécanique et microtechniques (ENSMM)…