Henri Delattre, adhérent « Nouveaux Bijoutiers » est détaillant depuis 5 ans à Rochechouart, entretien.
L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Monsieur Delattre, vous avez repris une bijouterie, il y a 5 ans, après une carrière d’opticien, et vous avez tout de suite adhéré au groupement « Les Nouveaux Bijoutiers ». Pourquoi ce choix ?
Henri Delattre, Bijoutier et dirigeant du magasin « La Cité d’Or » à Rochechouart : Ne venant pas du monde du bijou, je souhaitais entrer dans un groupement à dimension nationale, et bénéficier ainsi de son effet de levier. Issu d’un métier où stratégie et communication sont plus agressives, je souhaitais être épaulé au mieux.
L’OHB : Qu’est ce qui vous a séduit dans les « Nouveaux Bijoutiers » ?
H. Delattre : J’ai été séduit par trois points : – Tout d’abord le prix de la cotisation, très raisonnable. – Puis le rôle de soutien des « Nouveaux Bijoutiers » dont j’ai bénéficié lorsque je me suis installé, et qui m’a bien aidé à appréhender le métier de la bijouterie. – Ensuite, leur communication, qui est un atout indispensable pour se faire connaître.
L’OHB : En qualité de « Nouveaux Bijoutiers » qu’appréciez-vous dans ce groupement ?
H. Delattre : J’aime son côté convivial, sa taille humaine, le relationnel qui s’instaure aisément entre les bijoutiers, sa vision nationale, et l’enseigne puissante qu’ils sont.
L’OHB : Que vous apportent-ils ?
H. Delattre : Ils me facilitent beaucoup de choses notamment lorsqu’il s’agit de réactualiser le stock… Lors des conventions, nous rencontrons des fabricants avec lesquels des accords commerciaux sont entamés et qui deviennent souvent des fournisseurs fidèles. Ces manifestations nous permettent de faire une première sélection efficace de fabricants. J’apprécie particulièrement le côté professionnel des « Nouveaux Bijoutiers », et la relation de confiance qui s’établit entre les membres.
L’OHB : En matière de communication, qu’utilisez-vous ?
H. Delattre : Tout d’abord je pense que la communication est indispensable dans notre métier. Il faut donner envie aux clients de consommer et d’acheter des bijoux, d’autant que la concurrence est multiple : lunettes, mode, tourisme…. J’utilise tous les supports qu’offrent les « Nouveaux Bijoutiers » : les catalogues, les brochures, le site internet, les concours nationaux qu’ils organisent, comme les concours autour du mariage, un de nos clients a d’ailleurs gagné le concours et revient d’une croisière de luxe en Méditerranée. Et bien sûr la communication télévisuelle, avec les spots publicitaires dont nous espérons beaucoup en cette période de Noël.
L’OHB : Quel autre service vous apporte les « Nouveaux Bijoutiers » ?
H. Delattre : Dans le domaine de l’assurance, nous bénéficions d’un contrat groupé avec d’autres détaillants, mis en place avec Verspieren, ce qui est fort appréciable. Nous utilisons également le nouveau site de vente en ligne pour commander les produits basiques : très pratique, avec des tarifs intéressants.
L’OHB : Comment envisagez-vous votre activité dans deux ou trois ans ?
H. Delattre : Difficile à dire, mais j’aimerais beaucoup que l’achat d’or et d’argent soit réorganisé, mieux réglementé, géré par les bijoutiers. Et notamment que les ventes et les achats soient de nouveau autorisés en espèce. L’interdiction de paiement en espèce a réduit ostensiblement le nombre de ces opérations. En effet plus de 8 % de la population ne dispose pas d’un compte bancaire et c’est sans doute la population qui souhaiterait le plus, en toute discrétion, faire ce genre d’opération.
L’OHB : Merci Monsieur Delattre de nous avoir livré vos réflexions, et votre point de vue sur « les Nouveaux Bijoutiers ». Nous vous souhaitons une excellente année 2013.
