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La Compagnie des Gemmes connaît une belle croissance et ne compte pas s’arrêter là. L’OFFICIEL HB a rencontré sa Directrice Commerciale, Christine Bessière.

C’est à Paris, dans la passante et joyeuse rue du Commerce, que la Compagnie des Gemmes est installée. Elle a été fondée par deux gemmologues, Laurent Thomas et Frédéric Fontaine en 1992. Depuis 3 ans, Christine Bessière, une ancienne de chez Robert Wan, pionnier de la perliculture en Polynésie, est chargée du développement de la clientèle. Cette gemmologue passionnée de pierres ne parle pourtant que de ses clients, convaincue que la relation humaine, la confiance établie avec chaque personne qui franchit la porte de la joaillerie est l’atout gagnant.

Effectivement, pendant l’interview, la boutique ne désemplit pas. « Nous sommes tous gemmologues ici. Parler des pierres en professionnel rassure les clients, mais ça ne suffit pas. Il faut s’intéresser vraiment à eux et à ce qu’ils aiment ». Le joaillier a même organisé des soirées- conférences privées chez ses clientes sur le thème des pierres. « Les clientes étaient ravies, elles invitaient leurs amis, et c’est nous qui organisions tout. Nous avons eu de très bonnes retombées ». Créer une relation durable demande du temps et de l’attention, mais aussi des initiatives pour susciter l’intérêt, comme celles de faire réaliser un modèle par une designer, par une bloggeuse de joaillerie, ou encore de créer un blog (ma-bague-defiancailles. com) avec des témoignages et des histoires de pierres à faire rêver.

Les bagues de fiançailles assurent 80 % du CA de la Compagnie des Gemmes. La cliente se voit proposer un large choix de pierres précieuses et de pierres fines aux eaux vives, toujours de belle qualité. « Nous allons toujours vers le hautde- gamme » précise C. Bessière. « Mais nous achetons nos pierres sans intermédiaire, d’où les prix attractifs ». Les ventes ont enregistré une belle croissance, le panier moyen a triplé, passant de 619 à 1 892 €. Le joaillier cherche à se développer en France par la franchise, et à l’étranger par de nouvelles boutiques qui lui apporteront du chiffre d’affaires mais aussi de la notoriété. « Nous avons fait appel à un architecte d’intérieur pour relooker totalement notre boutique, et ce concept sera diffusé dans nos franchises. Nous avons même envoyé des images 3D du futur mobilier à nos meilleures clientes pour leur demander leur avis ». Un exemple de crowdsourcing inhabituel dans la profession !