L’étude d’Euromonitor Londres souligne la bonne tenue du secteur horloger-joaillier.
La dynamique de ce marché s’observe essentiellement aux deux extrêmes, sur les produits d’entrée de gamme d’un côté et sur la Haute Horlogerie et Haute Joaillerie à l’autre extrémité. Ce phénomène a poussé les marques de mode à pénétrer ce créneau. On connait le succès de Dior, Chanel et Louis Vuitton en joaillerie. Quant à Burberry, il a lancé une montre en or 18 carats en série limitée, vendue à 10 000 £. Sur le plan géographique, les USA (23 %), la Chine (10 %) et le Japon (7 %) représentent 40 % du total des ventes de montres et bijoux. Cependant les Chinois, sur leur territoire et à l’extérieur, totalisent 25 % des ventes totales de produits de luxe.
En 2013, plus de 3,5 millions de voyageurs chinois se sont rendus en Corée du sud, à peu près autant au Japon, et 2 millions aux USA. Le business touristique prend de l’ampleur partout, stimulé par le différentiel de prix. Pour quelques années encore, les Etats-Unis, le Japon et la Chine sont assurés de rester dans le trio de tête mais l’Indonésie et la Malaisie réduisent l’écart. Les classes moyennes et supérieures des pays émergents vont continuer à croître et à se hisser vers le très haut-de-gamme. Dans les BRICS, la population ayant un revenu annuel de plus de 150 000 $ va augmenter de 200 % d’ici à 2030.
Les pays matures d’Europe resteront des marchés qui comptent car leur revenu et leur niveau de vie, s’ils stagnent, ne baisseront pas, et les marques de joaillerie européennes resteront une référence partout dans le monde. Dans ce contexte favorable, les ventes de montres et de bijoux pourraient atteindre 79 milliards de $ en 2018, contre 62 aujourd’hui.
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