À l’occasion de la Biennale 2014 au Grand Palais en septembre dernier, les visiteurs ont été éblouis par le joaillier chinois Wallace Chan. Mais d’autres pourraient bien arriver sur le marché français.
D’autres joailliers arrivent en France, tels que ttf Haute Joaillerie, au premier rang de la Haute-Joaillerie chinoise depuis 2002. Le directeur de la création est un Français, et ttf s’appuie sur les compétences d’artisans-joailliers de la place Vendôme qu’elle a su attirer pour se garantir une jolie réputation. La Maison s’inspire des légendes et traditions chinoises, comme le fait également Qeelin, l’autre star de la joaillerie chinoise contemporaine, aujourd’hui petit fleuron très haut de gamme du géant Kering. Qeelin, jusque-là discrètement cantonné dans le bijou de petite taille très emblématique de la culture chinoise, s’est lancé cette année dans la Haute-Joaillerie avec quelques pièces allant de 50 000 à 500 000 euros. Les joailliers chinois sont peu présents en Europe, mais ttf a bouleversé la donne en implantant son atelier de création rue de la Paix. Faut-il en avoir peur ? C’est une nouvelle concurrence qui arrive. Mais elle s’appuie sur une image de patrimoine et de savoir-faire artisanal proche de celui de la joaillerie européenne. Elle ne pourra donc que conforter celle-ci au sein d’un discours qui reste attaché aux valeurs.