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Certains outils comme la « pièce à main » et le moteur suspendu semblent si bien adaptés au travail quotidien du bijoutier que peu s’interrogent sur la possibilité d’une technologie plus performante. Cependant l’arrivée d’un nouveau matériel peut bouleverser le marché s’il constitue une rupture technique assez intéressante pour le métier. Vuong Nguyen Sauvage, responsable produits TBRP Group en présente un exemple.

La pièce à main est l’archétype même de l’outil que l’artisan joaillier, bijoutier, sertisseur ou graveur utilise quotidiennement. Elle constitue un outil essentiel pour le travail des pièces en métaux comme percer, fraiser, marteler, graver, sertir, meuler, émeriser, ébavurer, polir, limer, etc. Pour l’alimenter en puissance la pièce à main est reliée au moteur suspendu par un flexible de transmission mécanique. Ces deux outils forment le couple star de l’atelier de bijouterie depuis de nombreuses années.

L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Pourquoi avoir choisi de nous parler de la pièce à main ?

VUONG NGUYEN SAUVAGE : L’artisan l’a si souvent en main que l’on pourrait presque croire qu’elle fait partie de sa main. Comme un appendice naturel à celle-ci. C’est une image, mais elle en dit long sur son intégration quasi constante dans le travail du bijoutier. Certains l’utilisent depuis deux ou trois décennies et ne semblent pas remettre en cause son utilité dans sa conception actuelle. Et pourtant, l’outil le plus utilisé actuellement mériterait quelques améliorations.

L‘OHB : Cet outil de base a-t-il évolué depuis sa création ?

V. NGUYEN : Quasiment pas, pourtant la performance du moteur suspendu n’a pas satisfait toujours les exigences de précision, de concentricité et de finesse du contrôle de la puissance. Déjà dans les années 60, les manufactures suisses lui ont recherché une alternative qu’elles avaient alors résolues avec la conception d’un ensemble micromoteur de très haute technicité par la société BADECO. À l’époque, la formule a surtout séduit de grandes maisons de haute Joaillerie mais peu d’artisans. Pourtant ce nouveau moteur était une avancée technique déjà intéressante. Et on a plutôt vu de nombreux ateliers de bijouterie doubler leur moteur suspendu par un micromoteur générique pour répondre aux nouveaux impératifs de productivité et d’ergonomie du poste de travail.

L‘OHB : L’innovation des années 60 était-elle vraiment suffisante pour que les artisans changent d’outil ?

V. NGUYEN : Probablement pas ou le marketing du produit n’a pas été suffisamment convaincant pour rompre l’attachement des artisans à la pièce à main et ébranler leur confiance dans un outil qu’ils utilisaient depuis si longtemps. Toutefois, leur certitude dans cet outil pourrait bien être entamée par la gamme de micromoteurs MX, la dernière innovation mise au point par le repreneur de la société Badeco, Amir Hoveyda.

L‘OHB : En quoi ce micromoteur MX, est-il une rupture technologique ?

V. NGUYEN : Cette nouvelle gamme de micromoteur allie les performances du moteur suspendu à la souplesse du micromoteur. Il constitue une innovation intéressante en offrant une réponse technique adéquate aux exigences requises par les différentes tâches du métier, en termes de puissance, de finesse de la variation de vitesse, de concentricité de rotation, compact et intégrateur, etc. Et surtout, le micromoteur MX offre la possibilité de lui adjoindre 7 pièces à mains interchangeables, gardant ainsi tous les attributs du moteur suspendu. Enfin une version appelée évolution permet de monter simultanément jusqu’à 4 micromoteurs sur un même boîtier de commande MX, tout en sauvegardant jusqu’à deux vitesses par micromoteur, un vrai gage de productivité sur un poste de travail qui nécessite une grande modularité des taches. Mentionnons aussi un caractère désormais essentiel de ce micromoteur MX : son prix très doux !

L’OHB : Ce micromoteur MX est-il la fin de la pièce à main ?

V. NGUYEN : Certainement pas, elle trouvera toujours son usage dans de nombreux petits ateliers. Toutefois ce micromoteur MX mérite que l’on prenne le temps de bien évaluer son intérêt global. Non seulement il apportera de notables gains de productivité mais aussi, des gains de flexibilité et d’ergonomie du poste de travail. Deux éléments supplémentaires qui font sens pour les équipes de production tout comme celui du juste retour sur investissement. Pour découvrir le micromoteur MX de BADECO qui annonce bien d’autres innovations pour 2021, les artisans peuvent venir le tester dans les showrooms du groupe TBRP (Pouget Pellerin, Tena Butty et Schwartzmann Fisseau Cochot).

TBRP est le représentant exclusif de la marque BADECO en France. Et par la même occasion, consulter dans un catalogue de plus de 500 pages, la gamme complète des produits associés (fraises, forêts, meulettes, brossettes,..) utilisées avec les pièces à mains BADECO. M.T.

Contact :
Vuong Nguyen Sauvage 07 78 26 86 23 vuong.nguyensauvage@tbrpgroup. com
www.tbrp-group.com/nos-produits-99.html