Poursuivant sa pénétration du réseau HBJO, la société lyonnaise TGN 409 élargit son offre de services et lance une marque de médailles personnalisées. Son fondateur Jean Danielian dévoile ces nouveautés et explique ses axes de développement.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Votre société est très spécialisée dans les pièces de commande pour les détaillants bijoutiers. Vous allez aussi distribuer, auprès de ce réseau de revendeurs, vos lignes de bijoux. Comment est née cette nouvelle activité ?
JEAN DANIELIAN : Nous avons développé depuis plusieurs années des collections de bijoux très spécifiques que nous allons commercialiser progressivement. La première d’entre elles est née du succès constaté auprès des mamans de mon entourage. C’est ce succès qui m’a conduit à en faire une marque baptisée Lafami.
L’OHB : Quelle est la particularité de cette marque ?
J. DANIELIAN : Lafami, c’est « trois notes de musique, un air de famille ». C’est un concept unique qui permet de réunir sur une même médaille en or 18 k tous les enfants de la famille. Les médailles sont toutes fabriquées sur commande : les enfants y sont placés dans l’ordre de naissance avec le prénom de chacun gravé sur le devant. En outre nous proposons un modèle économique particulièrement avantageux et confortable pour les revendeurs.
L’OHB : Précisément quels sont vos arguments pour motiver les revendeurs à vous distribuer ?
J. DANIELIAN : Le zéro risque. Pas d‘implantation, pas de stock, pas de frais, pas d’invendus. Moyennant une caution de 150 € HT, nous fournissons une PLV de la marque, un jeu de médailles factices de démonstration, et quelques aides à la vente. Le bijoutier peut passer commande sur notre site www.lafami.com quand il le souhaite. Les médailles sont fabriquées dans la région lyonnaise et livrées sous huit jours au maximum. Tout cela sans engagement. Si le revendeur décide de cesser la collaboration nous lui rendons sa caution.
L’OHB : Le bijoutier, qui est le lien entre la marque et le client, n’a donc presque rien à faire ?
J. DANIELIAN : Oui, pas besoin d’avoir une formation particulière pour vendre nos médailles. C’est un point important car la méconnaissance des produits est un problème souvent relaté par les détaillants.
L’OHB : Comment se fait le règlement ?
J. DANIELIAN : En direct sur le site internet de la marque. Le paiement valide la commande qui, elle, a déjà été encaissée auprès du client. Je précise que nos marges sont très faibles pour laisser un bon coefficient aux bijoutiers. C’est notre développement au national dans tous types de bijouteries qui va nous permettre de trouver notre équilibre économique.
L’OHB : Mais vous continuez quand même à développer l’offre de services de TGN 409 ?
J. DANIELIAN : Oui absolument. Nous continuons à anticiper les besoins du marché. Ainsi nous développons aujourd’hui des prestations d’imagerie virtuelle hyper réaliste. Nous avons travaillé durant de longues semaines sur un logiciel de pointe peu utilisé en joaillerie mais qui nous a permis d’atteindre un niveau de rendu exceptionnel.
L’OHB : Qu’est ce qui vous différencie des autres acteurs du même secteur ?
J. DANIELIAN : Je suis moi-même sertisseur de métier. J’ai créé DJ Serti en 1993 et dirige toujours cette entreprise de sertissage appartenant comme TGN 409 au groupe KOGOLO. Je connais donc tout du bijou et des irrégularités issues d’un travail manuel. Je peux même ajouter des défauts pour améliorer le réalisme. Mais notre valeur ajoutée vient surtout de notre travail et de nos méthodes dont nous garderons le secret…
L’OHB : Vous parlez beaucoup d’imagerie. Où sont faites vos photos ?
J. DANIELIAN : Chez nous. J’ai toujours voulu être autonome sur tous les aspects techniques. En plus de la 3D, j’ai créé un pôle web, intégré la communication, la programmation informatique mais aussi la photo de catalogue, une offre complète que nous proposons à nos clients pour une économie de temps et un gain financier très appréciés. C.N.
