Au fil de son développement, Outilor, distributeur de matériel et outillage pour les bijoutiers, a su construire des relations pérennes tant avec ses fournisseurs qu’avec ses clients. L’un d’entre eux, Jordan Guglielmetto, fondateur et gérant de L’Atelier des Pierres Dorées, témoigne.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Comment et pourquoi êtes-vous devenu client d’Outilor ?
JORDAN GUGLIELMETTO : C’était une évidence. Mon père, qui avait un atelier, était client d’Outilor et était très satisfait. Quand j’ai créé mon propre atelier à Anse, il y a onze ans, je me suis naturellement tourné vers Outilor. Depuis, je n’ai jamais eu ni besoin ni envie d’aller voir ailleurs. Ainsi, l’an dernier, quand je me suis agrandi et que j’ai créé L’Atelier des Pierres Dorées, qui emploie aujourd’hui six personnes, je me suis entièrement équipé chez Outilor.
L’OHB : Quel type de matériel utilisez-vous ?
J. G. : Travaillant avec une vingtaine de bijoutiers en France, mon atelier réalise beaucoup de réparations et de transformations de bijoux mais fabrique aussi des pièces sur mesure. J’ai donc des machines de soudure, de gravure et découpe laser, de polissage, de galvanoplastie… Ce qui est très appréciable avec Outilor, c’est qu’ils suivent les sorties de nouvelles machines et connaissent bien les besoins des bijoutiers. Par exemple, la soudure laser était très peu pratiquée il y a 15 ans ; aujourd’hui on peut plus s’en passer.
L’OHB : Quelles sont les forces d’Outilor selon vous ?
J. G. : À côté de la qualité du matériel et du stock, Outilor se distingue par sa qualité de services. Ils sont extrêmement réactifs et arrangeants. En cas de problème sur une machine, ils dépannent volontiers en prêtant du matériel. Il y a une vraie gentillesse dans les échanges qu’ils ont avec leurs clients. Et ils ont toujours été présents quand j’en ai eu besoin. De solides liens de confiance se sont tissés entre nous. D’ailleurs Daniel et Marie, les fondateurs, sont aujourd’hui des amis !
L’OHB : Outilor a développé une offre de matériel d’occasion. Est-ce quelque chose qui vous intéresse ?
J. G. : Oui, beaucoup, car nous n’avons pas toujours besoin d’un outillage neuf. En plus, c’est une proposition assez unique : je ne connais pas d’autre fournisseur qui offre à la fois du matériel neuf et d’occasion. Cela présente des réels avantages pour les clients. Par exemple, il m’est arrivé d’acheter des outils ou des machines qui, finalement, ne m’ont pas vraiment convenu. Connaissant le matériel, ils me les ont repris sans difficultés et cela m’a permis de racheter un autre outillage plus adapté.
L’OHB : Outilor propose aussi des formations techniques sur les équipements vendus…
J. G. : Cela aussi est intéressant, car l’équipement des ateliers est de plus en plus complexe. J’ai eu l’occasion de suivre certaines formations et cela m’a permis d’optimiser l’utilisation de mes machines… Et, par suite, d’être plus performant.
L’OHB : Le covid a pas mal perturbé la fabrication d’équipements. Comment cela se passe-t-il avec Outilor ?
J. G. : Il y a aujourd’hui à la fois des problèmes d’approvisionnement et des augmentations de prix. C’est compliqué. Mais Outilor propose des alternatives pour ne pas laisser ses clients démunis.
L’OHB : La société Outilor vient d’être reprise par Mélanie Jacouty, Aurélien Allier et François Gillet. Est-ce que cela change quelque chose pour vous ?
J. G. : Absolument pas. Mélanie est la fille des fondateurs, elle a mon âge et nous sommes dans la même dynamique. Quant à Aurélien et François ils travaillaient déjà chez Outilor. Aurélien est le moteur technique d’Outilor depuis plusieurs années comme l’a été, avant lui, Daniel, le fondateur. On est donc dans une transmission en douceur où les repreneurs s’inscrivent dans le droit fil de leurs prédécesseurs. J’ai pleinement confiance.