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Raphaël Escanez a missionné Nombre d’Or pour rénover en profondeur sa boutique de Toulon. Après Arles et Saint-Étienne, c’est la troisième de ses cinq bijouteries qu’il confie à cette agence d’architecture. Explications.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Dans quel cadre s’inscrit la rénovation de votre bijouterie à Toulon ?

RAPHAËL ESCANEZ : Cette rénovation fait suite au rachat de la bijouterie Massart que nous avons finalisé l’an dernier. Ce magasin situé dans le centre de Toulon était d’une autre génération, son aménagement datait des années 1980. Nous avons voulu le rendre plus fonctionnel, confortable et convivial.

L’OHB : Concrètement qu’est-ce qui va changer ?

R. ESCANEZ : Nous avons complètement transformé ce magasin de 60 m2 organisé tout en longueur et ressemblant à un couloir, avec deux niveaux au sol. Nous avons tout ramené sur un même niveau et inversé l’organisation. L’espace de vente, situé sur la partie étroite du local, a pris la place de la réserve, située sur la partie plus carrée. Et inversement. La boutique semble ainsi plus grande. Nous avons aussi changé l’éclairage et valorisé notre grande façade avec une vitrine tournante. Par ailleurs, nous avons installé des sanitaires car il n’y en avait pas !

L’OHB : Quel a été l’apport de Nombre d’Or ?

R. ESCANEZ : C’est un cabinet d’architecture qui connaît très bien notre secteur d’activité et les besoins des professionnels. À l’écoute, il sait proposer des solutions ingénieuses et adaptées. C’est d’ailleurs Nombre d’Or qui nous a suggéré d’inverser l’organisation du magasin. Ils savent créer des espaces fonctionnels pour les gens qui y travaillent et chaleureux pour les clients.

L’OHB : Qu’espérez-vous de cette rénovation ?

R. ESCANEZ : La bijouterie que nous avons reprise était en fin de vie. Nous voulons lui redonner un second souffle.

L’OBH : En 2019 et 2020, vous avez également fait appel à Nombre d’or pour vos magasins d’Arles et Saint-Étienne. Quel bilan tirez-vous de ces rénovations ?

R. ESCANEZ : Il est évident qu’elles nous ont aidés à poursuivre notre développement tant à Arles qu’à Saint-Étienne… Même si je ne peux pas chiffrer l’impact car, dans le même temps, il y a eu pas mal de changements dans ces villes. En tout cas, nos magasins sont devenus lumineux et chaleureux. À Arles le carrelage a été remplacé par de la moquette et le mobilier stratifié noir a été changé pour un beau mobilier clair. En outre la suppression du sas et du hall d’entrée a permis d’agrandir à la fois l’intérieur de la boutique et sa vitrine. C.N.