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Un conseiller en vente ne demande pas les mêmes compétences qu’un employé fabricant. Selon Valérie Giraud, Responsable de l’Institut de Bijouterie de Saumur, contrairement aux filières techniques, les filières commerciales manquent cruellement de personnel qualifié. Il devient urgent de former davantage de conseillers de vente pour mieux répondre à la demande du marché.

L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Quelles sont les attentes des entreprises dans le secteur de la bijouterie et plus particulièrement dans la filière commerciale aujourd’hui ?
Firginie Giraud : De manière générale, les exigences concernent une connaissance des nouvelles techniques et des capacités d’innovation. Pour les filières commerciales, la seule compétence technique ne suffit plus. Sur un marché aussi concurrentiel, il est important d’augmenter le niveau, avec plus de polyvalence et une meilleure connaissance et expertise. Dans le commerce; il faut être capable de parler des bijoux, des pierres, de raconter une histoire.

L’OHB : Pensez-vous que les métiers de conseillers de vente soient suffisamment valorisés ?
V. Giraud : Nous avons bien plus de demandes d’inscriptions pour les métiers techniques que pour le secteur du commerce. Ce dernier souffre indéniablement d’un problème d’image. Nous estimons que les métiers de conseillers de vente ou de responsables de magasin ne sont pas assez bien connus du grand public. Nous avons plus d’offres d’emploi que de personnes formées. Il est devenu urgent de mieux communiquer sur ces filières afin de former davantage et de répondre à la demande accrue.

L’OHB : Quelles sont vos actualités pour l’année à venir ?
V. Giraud : L’ouverture du DMA (diplôme des métiers d’art) « art du bijou et du joyau » en septembre 2012 par apprentissage en partenariat avec l’École de Design de Nantes.

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