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Les plus infimes déchets d’ateliers de bijouterie-joaillerie, ont une valeur non négligeable. Ils représentent un potentiel de trésorerie immédiat. Vous pouvez valoriser le vôtre à tout instant. À partir de 3 kg de déchets, CECILOR peut en déterminer la valeur du métal fin récupérable et créditer votre compte en quelques jours. Explications par le créateur de CECILOR, Aimé Chetrit.

Créée en 1988 par Aimé Chetrit, CECILOR est une société de recyclage des déchets industriels contenant des métaux précieux. Le traitement de ces déchets n’est pas, à l’époque, une préoccupation prégnante des professionnels HBJO. Ils accumulent et entreposent leurs déchets dans un coin de leur atelier. Certains attendent parfois jusqu’à leur retraite pour les traiter ! Dans les années 90, les déchets, de toute nature, ont encore une image d’inutilité, et de richesse perdue. Mais Aimé Chetrit, dont le métier est précisément le recyclage des déchets, comprend rapidement l’avantage en trésorerie que ces professionnels auraient à les traiter sans attendre et à en récupérer immédiatement la valeur en métal fin, ou le métal lui-même, prêt à être retravaillé. Convaincu du bien-fondé de cette idée, Il crée CECILOR et achète sans plus tarder, l’équipement adéquat pour développer son idée. Son entreprise connaît rapidement un franc succès dont Aimé Chetrit dira plus tard « le plus dur a été d’encourager les professionnels HBJO à valoriser régulièrement leurs déchets d’atelier au lieu d’attendre la fin de l’année ou pire leur retraite ».

L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Qui sont vos clients aujourd’hui ?

AIMÉ CHETRIT : Ce sont toujours les professionnels du secteur HBJO : Bijoutier, joaillier, réparateur, sertisseur, polisseur, décorateur à l’or fin,… Ils sont majoritairement de France et d’Italie. Ce peut être des indépendants ou de grosses sociétés, il n’y a pas de taille idéale. Nombre d’entre-eux sont aujourd’hui de « vieux clients ». Avec certains, nous sommes en affaire depuis plus de 30 ans et nous espérons travailler ensuite avec leur descendance. La fidélité de nos clients est non seulement très importante pour CECILOR, c’est aussi un sujet de fierté.

L’OHB : Quels sont les types de déchets les plus couramment traités ?

A. CHETRIT : Seulement les déchets « positifs » en or, argent, platine et palladium, qui vont générer un crédit client mais pas de déchets « négatifs » comme les bijoux en plaqué (or ou argent) dont les procédés de traitement coûtent d’abord avant de rapporter. Notre méthode de traitement des balayures, particulièrement efficace pour récupérer le maximum de métal fin, est la demande numéro 1. Ensuite ce sont les boues d’évier, puis la limaille de bijoutier, joaillier, sertisseur,….

L’OHB : Y a t-il a un style CECILOR ?

AIMÉ CHETRIT : Oui. Il se résume en deux mots : « souplesse et réactivité ».

Souplesse – Pour l’illustrer, je dirais que « Quand un client nous appelle, c’est comme si l’atelier était à lui ». J’aime avoir des rapports très directs avec mes clients et que la confiance soit la pierre angulaire de nos échanges. Il est vrai que quand un client appelle, pendant un instant, tout l’atelier se focalise sur son objectif et travaille pour lui. Le client le sent et apprécie. De fait, beaucoup nous sont fidèles et nous faisons le maximum pour chacun d’eux.

Réactivité – « Le temps c’est de l’argent ». Quand un client nous appelle, notre temps de réactivité est très court. C’est un point crucial qui permet de préserver la trésorerie de nos clients et de travailler en continu.

L’OHB : Vous pouvez nous donner une idée des délais et de la quantité minimum pour lancer un traitement ?

A. CHETRIT : Pour une quantité minimum de 3 kg de déchets, ce peut être de 3 jours entre la réception des déchets et la livraison du métal fin. Quelques jours en plus pour de grosses quantités.

L’OHB : Comment faites-vous pour être aussi rapide ?

A. CHETRIT : Là encore, nous avons concentré nos efforts sur le point qui intéresse le plus nos clients à court terme : l’estimation de la valeur en métaux fi ns de leurs déchets. Notre service comprend l’enlèvement des déchets par nos soins, le broyage, l’incinération, la fonte, la création d’un lingot brut et l’analyse des métaux fi ns contenus. Nous n’allons pas jusqu’à l’affinage. On restitue au client le contenu en métaux fins, sur un compte poids ou en grenaille. On peut aussi acheter son métal fin si le client le souhaite.

L’OHB : Dès réception du résultat de l’analyse, le client sait exactement le montant du crédit immédiatement disponible ?

A. CHETRIT : Absolument. Quand notre représentant vient enlever ses déchets, il lui indique le coût du traitement de ceux-ci. C’est un prix fixe. Ensuite le client n’aura plus qu’à le déduire du montant du métal fin récupéré pour connaître immédiatement et précisément le gain net de son opération de recyclage. Tout cela en quelques jours seulement. D’ailleurs la réactivité de CECILOR est un vrai soutien pour certaines activités où la trésorerie est un facteur clé de leur maintien. Ainsi et pour exemple, elle permet à certains créateurs indépendants qui font du rachat d’or de savoir très rapidement de quel crédit ils vont disposer pour leur prochain projet.

L’OHB : Tout est fait chez CECILOR ?

A. CHETRIT : Dès que le client nous contacte jusqu’à la remise de l’analyse, tout est fait en interne, nous ne travaillons avec aucun intermédiaire. C’est aussi ce qui nous permet d’être aussi réactifs et transparents. Quand un client nous confie son colis de déchets, nous lui adressons un document récapitulatif décrivant les opérations à venir – de la réception de son colis à la remise de métal fini. Informé des différentes étapes et de leurs dates, il peut venir chez nous à tout moment, assister au traitement de ses déchets.

L’OHB : Changer l’image négative des déchets en une réalité positive était un vrai challenge. Aimé Chetrit l’a gagné et donné la preuve que lorsqu’une idée est bien fondée, elle vaut la peine de se battre. M.T.

Contact CECILOR
Tél. : 01 47 29 88 88 – cecilor@cecilor.frlea@cecilor.fr

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