Greubel Forsey horloger de l’infiniment petit à l’occasion d’une exposition… dans un chapeau.
Elle a été fondée par le Français Robert Greubel et le Britannique Stephen Forsey, respectivement spécialiste en mécanismes compliqués et en restauration d’horloges anciennes. La marque a fêté en 2014 ses dix ans après s’être distinguée dans le monde de la haute horlogerie à l’allure d’une comète, accumulant les modèles à grande complication et les prix couronnant ces géniales innovations. Fin 2014, surprise autour de la FIAC à Paris où, à l’initiative de la Time Art Gallery Greubel Forsey, 14 artistes ont été invités à réfléchir sur la notion d’infiniment petit et de nomadisme. L’agence La vitrine am a été chargée d’organiser l’exposition des 14 oeuvres. En hommage à Robert Filliou, qui voulait que les oeuvres-d’art tiennent dans un couvre-chef, chacun a conçu une nano-oeuvre dans un chapeau melon. Greubel Forsey a édité « Art Piece, hommage à Robert Filliou ».
Cette pièce unique, non mise en vente, est symbolique du nomadisme du garde-temps, que l’on emporte partout avec soi. Le nano-détail, dans cette montre qui ne donne pas l’heure, est une micro-sculpture de Willard Wigan. Logée dans le mouvement, elle est visible grâce à un système optique emboîté dans la couronne à 9 heures. Il y a quelques années, le célèbre Double Tourbillon 30° de Greubel Forsey, l’Art Piece 1, avait déjà bluffé le petit monde des spécialistes de l’horlogerie avec cette même technique.