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Un joaillier est avant tout un artisan qui travaille le métal et les gemmes de ses mains, rappelle Pascal Jacquot.

Non, nous ne réalisons pas seulement des alliances, dit Pascal Jacquot, le PDG de Lyon Alliances Brillants ! Cela paraît évident, mais ça ne l’est pas. D’abord parce que le nom de la société comporte le mot « alliances », ensuite parce qu’elle est très connue dans ce domaine, étant l’un des premiers fournisseurs d’alliances en France. Donc il fallait le dire et le répéter, Lyon Alliances Brillants ne fait pas seulement des alliances. Pascal Jacquot travaille d’arrache-pied au développement et à la notoriété de sa propre marque, Sanlys, dont la première collection Soie d’Or a reçu un bel accueil (voir notre article numéro précédent). Mais l’atelier de joaillerie de Lyon Alliances Brillants a un autre atout dans sa manche : le bijou à façon.

Ces « nouveaux » bijoux redessinés et créés à partir d’un bijou ancien ou de pierres non montées seraient-ils en train de devenir un nouveau créneau ? Pascal Jacquot veut le croire et c’est une façon habile pour lui de rappeler qu’un joaillier est avant tout un artisan qui travaille le métal et les gemmes de ses mains. S’il est un bon artiste, les clients trouvent en lui un conseiller précieux et se passent le mot. Lyon Alliances Brillants reçoit des demandes de ses revendeurs (il en a 500), qui lui confient les petits joyaux de leurs clientes pour un bijou « à façon ». Pierres de famille aux tailles anciennes, diamants taille rose, bijoux démodés ou pierres parfois imparfaites, colliers de perles trop classiques, la virtuosité de Lyon Alliances Brillants consiste à savoir redonner une nouvelle vie, un nouvel éclat à ces bijoux chargés de sentiments.

Toute la subtilité consiste à redessiner une monture contemporaine sans occulter la pierre, savoir valoriser une émeraude dont le jardin raconte la vie, proposer de nouveaux mariages de couleurs ou sublimer la création par l’ajout de diamants. Lyon Alliances Brillants possède ces artisans de talents qui réfléchissent, à plusieurs parfois, sur la plus belle façon de remonter un bijou. Pascal Jacquot n’hésite pas à utiliser la conception en 3D pour visualiser et chiffrer ses idées. L’impression 3D en résine permet de donner le volume réel et de faire des essayages. Mais ce qui compte avant tout, c’est bien le conseil personnalisé et la confiance du client dans le savoir-faire et le goût très sûr du joaillier. Une preuve de cette confiance ? Pascal Jacquot s’est vu confier 7 bagues par une cliente pour n’en faire qu’une seule, sertie de 200 pierres. Une prouesse, et une belle réussite.