Installé à Vienne, Anthony Fournier a confié la rénovation de sa bijouterie-joaillerie à l’agence d’architecture Nombre d’Or. Explications.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Dans quel cadre s’inscrit la rénovation de votre bijouterie-joaillerie ?
ANTHONY FOURNIER : Nous avons trois boutiques très différentes les unes des autres à Vienne. Celle qui a été refaite au printemps est la plus haut de gamme et la plus ancienne. Elle a été créée en 1830 par mon arrière-arrière-grand-père. Ce n’est donc pas sa première rénovation. Mais un point de vente est un outil de travail qui doit évoluer au gré des besoins. Aujourd’hui nous sommes six à y travailler et il y avait des agencements à faire. Même si le magasin avait très bien vieilli. Ce qui, d’ailleurs, nous a permis de revendre une grande partie de notre ameublement.
L’OHB : Pourquoi avoir choisi Nombre d’Or ?
A. FOURNIER : C’était une évidence. L’agence Nombre d’Or connaît très bien notre métier et se montre très à l’écoute de nos attentes. Je parle d’expérience puisque c’est elle qui avait fait nos deux précédentes rénovations et s’était aussi occupée de notre point de vente de bijouterie fantaisie L’Annexe.
L’OHB : Qu’est-ce qui a changé avec cette récente rénovation ?
A. FOURNIER : D’abord la fluidité ! Il fallait améliorer la circulation. Étant vendeur mais aussi réparateur, nous gérons des flux différents et parfois intenses. Or ceux-ci se concentraient sur un seul côté de la boutique où étaient les caisses. Avec le réaménagement ils sont mieux répartis et on a pu ajouter deux ordinateurs de caisses. Autre changement important : l’esthétique du lieu. Il y a beaucoup de bois clair, un sol gris clair façon pierre, des meubles blancs et un plafond est noir comme dans nos deux autres boutiques. C’est très beau et beaucoup plus chaleureux.
L’OHB : Quelles sont les astuces apportées par Nombre d’Or ?
A. FOURNIER : J’apprécie beaucoup l’idée qu’ils ont eue de créer un bureau modulable grâce à des portes coulissantes. Quand elles sont tirées, on est dans un espace calme et cosy pour travailler ou recevoir des clients et quand tout est ouvert le bureau s’intègre à la surface de vente.
L’OHB : Quels sont déjà les premiers effets de cette rénovation ?
A. FOURNIER : Elle booste l’équipe! Les façons de travailler ont évolué et on utilise de plus en plus l’ordinateur, ne serait-ce que pour consulter les sites de nos fournisseurs. Notre nouveau magasin répond à cette évolution et offre un meilleur confort de travail. L’autre point concerne la clientèle qui dit apprécier notre nouvelle boutique. Il est trop tôt pour voir l’impact sur l’activité mais déjà nous réussissons à maintenir notre chiffre d’affaires sur celui historiquement haut de l’an dernier. C.N.
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