• WAIO
  • Appareils de polissage CREVOISIER
  • MPULSE30
  • OFFRE ENERGIZER

Je m’étais déjà manifesté sur ce sujet dans un article que vous aviez publié dans votre journal.

C’est un fait que depuis l’avènement en France du bijou 9 carat, les acteurs de la distribution auront eu à coeur de profiter du manque d’information du public pour appliquer à cette famille de produits des coefficients disproportionnés et ce dans le seul but d’améliorer leurs résultats immédiats.

Il fallait pour cela maintenir un certain flou pour ne pas dire un flou certain quant à l’information sur le produit. Cela a commencé en mélangeant dans les mêmes vitrines des produits 9 et 18 carat, puis en faisant figurer en tout petit sur les étiquettes la mention obligatoire or 375/000. Pour certains membres éminents de la profession il était même imposé à leurs vendeurs de ne pas évoquer ce point en face du client comme l’émission Capital a pu le mettre en image en caméra cachée….. En droit pénal français cela est qualifiée d’abus de confiance voire d’escroquerie puisque relevant d’une intention manifeste.

A cette course au profit immédiat, la profession s’est dis-crédibilisée et il ne faudra pas s’étonner quand elle entamera sa course aux enfers avec la venue de professionnels dans le commerce de bijouterie en ligne. Actuellement cette concurrence est le fait de “purs players internet” qui ne peuvent pas développer un business modèle très performant du fait de la complexité du domaine. Il est cependant certain que comme aux États Unis, des professionnels vont introduire ce marché et face à cette déferlante, le bijoutier se trouvera bien démuni ayant dilapider son principal capital, celui de la confiance..

“A jouer avec le feu, on risque fort de s’y brûler les ailes”