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Le stockage des produits dangereux en atelier comporte des risques. Les réduire est une priorité pour les entreprises. Face à ce problème technique, les enseignes de TBRP Group proposent des solutions qui assurent un niveau de sécurité aussi élevé que possible pour les salariés. Explications avec Matthieu Damilleville, responsable matériels et équipements HBJO chez Schartzmann-Fisseau Cochot.
OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Pourquoi se munir d’une armoire de sécurité dans l’environnement au niveau des postes de travail ?

MATTHIEU DAMILLEVILLE : Certaines actions techniques en horlogerie- bijouterie-joaillerie et haute joaillerie font appel à des produits nécessitant une attention particulière dans leur stockage. Le problème de ces produits n’est pas tant leur utilisation que leur stockage qui est délicat. Jusque dans les années 2000, on traitait le problème en entreposant tous ces produits dangereux dans une pièce spécifique avec une protection antifeu où les murs et la porte pouvaient, en cas de feu, tenir jusqu’à l’arrivée des pompiers.

OHB : Ces armoires de sécurité sont-elles un axe nouveau de protection ?

M. DAMILLEVILLE : Non. C’est en 1994 qu’Asecos, leader mondial en matière d’armoires de sécurité, et partenaire de TBRP Group depuis plus de six ans sur le marché des métiers d’art, a développé la première armoire de sécurité avec une résistance au feu de 90 minutes. L’objectif à l’époque était ambitieux : fabriquer des armoires de sécurité d’intérieur qui offrent le même niveau de sécurité à la résistance au feu que des locaux techniques spécialisés dans le stockage de produits inflammables. Depuis, Asecos a développé, pour chaque risque, des armoires de sécurité à placer près des postes de travail.

OHB : Quels sont les besoins de sécurité assurés par ces armoires ?

M. DAMILLEVILLE : Notre expertise métier nous permet d’identifier, dans les métiers de l’horlogerie- bijouterie, quatre grands besoins de stockage respectivement pour : les produits inflammables nécessitant une capacité de stockage résistante au feu, les produits chimiques pour lesquels il faut une évacuation et / ou un traitement des vapeurs, les produits galvaniques de type base et acide qui nécessitent un stockage séparé et enfin les gaz en bouteilles sous pression.

OHB : Comment faire le choix d’une solution de sécurité et s’assurer du bon respect des règles ?

M. DAMILLEVILLE : Le choix est très technique et les solutions très nombreuses. Aussi nous invitons les équipes de nos clients en charge de la sécurité (responsables et spécialistes sécurité, ingénieurs bureaux d’études, architectes…) à nous contacter afin d’échanger sur la manipulation et le stockage des produits dangereux utilisés dans les ateliers. Ceci afin de les aider dans le choix de leurs solutions de sécurité. Nous avons des solutions aussi bien pour la simple installation d’une armoire résistant au feu dans un atelier d’horloger, qui stocke des produits de nettoyage de pièces de mouvements, que pour la mise en place d’une armoire chimique équipée d’un module d’extraction d’air dans un atelier de polissage. Ou encore pour l’installation d’une armoire de stockage de bouteilles d’oxygène alimentant des chalumeaux dans un atelier de joaillerie en centre-ville ainsi que pour la mise en place d’une armoire sous paillasse qui stocke séparément les produits bases et acides pour les bancs de rhodiage.

OBH : Est-il difficile de faire son choix ?

M. DAMILLEVILLE : Il y a des critères très précis. Les principaux risques des produits utilisés dans le secteur sont, selon leur nature, l’explosion, la fuite, la pollution ou les émanations des vapeurs. Il faut déterminer les postes à protéger et déterminer les points de sécurité à mettre en place. Parmi les critères de choix, il y a la qualité de la porte qui protège contre le feu, la nécessité ou non d’avoir des bacs de rétention ou des tiroirs pour réduire les fuites et prévenir la pollution, d’avoir ou non un point de sortie derrière l’armoire pour extraire les émanations de vapeur et évacuer l’air vers l’extérieur…. Chaque activité d’horlogerie ou de bijouterie a ses spécificités. Il existe plus de 36 000 solutions parmi lesquelles il faut trouver celle qui correspond exactement au besoin du client.

OHB : Ces armoires de sécurité répondent-elles à l’impératif RSE ?

M. DAMILLEVILLE : Absolument. L’impératif RSE oblige à prendre en compte les impacts que peut avoir une activité sur les tiers de l’entreprise. Cette démarche d’équipement d’armoires de sécurité peut parfaitement s’intégrer lors d’un redéploiement RSE au sein de l’entreprise ou lors de rénovations d’ateliers. M.T.

Contact : Equipes techniques à disposition pour tout renseignement
Matthieu Damilleville (07) 78 26 86 23
matthieu.damilleville@schwartzmann.com