Avec le rachat de Fitbit, fabricant de montres connectées, Google investit un nouvel univers et engrange toujours plus de données.
Pas moins de 2,1 milliards de dollars, soit 1,9 milliard d’euros, c’est le prix que le géant du net n’a pas hésité à débourser en ce début d’année 2020. L’annonce du rachat de Fitbit, fabricant de montres et bracelets connectés, avait été faite début novembre 2019.
Avec cette transaction, Google investit un nouveau marché. Déjà présent sur le marché des objets connectés « portables » avec son logiciel Wear Os, il bénéficie par ce rachat d’une logistique mondiale effective et des données de plus de 28 millions d’utilisateurs actifs. De quoi calmer un appétit par nature insatiable ? On peut en douter, même si Google s’est défendu d’utiliser les données de santé et de bien-être des utilisateurs pour ses publicités. La montre connectée renseignant le poids, l’âge, les déplacements, le genre etc. Sur ce marché il est en concurrence avec Apple, leader mondial des montres connectées, et le coréen, Samsung. À eux trois, ils détiennent plus de 80 % des ventes.
En 2014, Google rachetait Nest et pénétrait dans les foyers par l’intermédiaire des thermostats, caméras et détecteurs de fumée pour 3,2 milliards de dollars (2,89 milliards d’euros). Aujourd’hui, la firme californienne est aussi présente sur le marché des smartphones et des
enceintes vocales.
En plus de stocker nos données collectées lors des recherches internet, Google continue d’étendre son pouvoir d’écoute et d’enregistrement des données personnelles. Dans la maison, lors de nos déplacements, dans nos activités culturelles et sportives, personnelles et professionnelles, nous produisons nombre de données. Autant d’informations qui permettent à Google d’affiner les profils publicitaires d’utilisateurs transformés en produits commerciaux J.F.