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L’or
Le cours de l’or atteint son plus bas niveau depuis août 2010. Depuis le début du trimestre, les cours du métal précieux ont déjà fondu de 23 %. Cette dégringolade s’explique en grande partie du fait que la FED a annoncé que, l’économie américaine retrouvant une bonne stabilité, elle envisageait le retrait de ses mesures de soutien. Or le métal jaune est considéré comme un investissement de repli. L’annonce de la bonne santé du dollar ne le rend plus nécessaire, surtout vu son faible rendement. Si les banques centrales poursuivent leurs achats d’or, elles n’arrivent pas à compenser les ventes massives des investisseurs et des spéculateurs.

L’argent

L’argent a perdu un quart de sa valeur depuis janvier. Il est à la fois comme une réserve de valeur et un métal industriel, or les prévisions sont médiocres des deux côtés. Depuis janvier, elles se sont conjuguées pour faire plonger le métal blanc de 26 %, suivant largement la chute du cours de l’or. Les prévisions sont sombres. L’industrie photovoltaïque, l’un des principaux stimulants de la demande d’argent, subit des revers et va peser sur la baisse des cours dans les prochaines années. Et l’atonie du marché de la bijouterie n’arrange pas les choses.

Le platine
Après une chute des cours de 20 % en trois mois, le platine montre de légers signes de rebondissement, signe du regain d’intérêt de la part des investisseurs. Pour faire pression sur le cours du métal, Anglo American a décidé de « placer en maintenance » (fermer provisoirement) la mine de Marikana en Afrique du Sud. Rappelons que l’Afrique du Sud détient 87% des réserves mondiales de platine.

Le palladium
La forte croissance du marché chinois de l’automobile tire le cours du palladium vers le haut. L’autre élément d’explication de la hausse des cours est l’intérêt financier que représente désormais ce métal pour les spéculateurs. En janvier dernier, trois ETF basés sur le platine et le palladium ont fait leur apparition en Suisse et aux Etats-Unis, signe que ce dernier rentre à son tour dans l’écran radar des achats spéculatifs.