De nouvelles initiatives remodèlent la distribution en Horlogerie et Bijouterie.
Afin de faire face à la baisse structurelle de la demande et pour se préserver de la montée en puissance du bijou fantaisie, les enseignes et groupements de bijouteries (Histoire d’Or, Marc Orian, Julien d’Orcel, Les Nouveaux Bijoutiers, etc.) ont mené plusieurs offensives ces derniers mois. Didier Guérin a, par exemple, dévoilé son nouveau concept de magasin en début d’année 2014. Parallèlement, Synalia souhaite regrouper ses concepts Mégalithes et La Guilde des Orfèvres au sein d’une seule enseigne : Ozencia, qui vise l’offre « haut de gamme » du groupement, mais ne possède encore que 6 boutiques. Les grands réseaux spécialisés cherchent à affiner leur maillage territorial. Histoire d’Or a, par exemple, accru son parc de points de vente tandis que Les Nouveaux Bijoutiers recrutent de nouveaux adhérents.
Maty compte, pour sa part, ouvrir une cinquantaine de nouvelles bijouteries d’ici à 2016. Des offensives qui se traduiront par un renforcement des grandes enseignes dans les mois à venir, au détriment des indépendants. Les ventes en lignes restent faibles avec 4 % des ventes de bijoux précieux et 7 % des ventes de montres en 2013 (en valeur). Mais les grandes enseignes développent leurs sites, tels Histoire d’Or, Piery, Maty,…De gros cybermarchands multi-spécialistes, Amazon, Pixmania, Rue du Commerce, etc. arrivent avec une belle force de communication. La part de l’e-commerce sur le marché de l’horlogerie-bijouterie pourrait atteindre les 20 % à l’horizon 2020.