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Une édition 2024 sous le signe du dynamisme et de la féminité. Des fleurs, des automates, de la magie dédiées aux amatrices d’horlogerie.

Cette année, l’industrie horlogère, portée par une volonté d’excellence et de savoir-faire, a laissé de côté sa recherche de prouesses techniques, pour se consacrer aux femmes et offrir des modèles raffinés.

Quant à l’élégance au masculin, elle se manifeste par une abondance de métal jaune sur des modèles aussi rutilants et discrets qu’un lingot d’or au poignet. Les phases de lunes, à l’honneur cette année suivent la course des astres, déclinées dans des versions poétiques et mixtes.

L’horlogerie au féminin

Il s’avère souvent difficile de décliner l’horlogerie au féminin tant les attentes des clientes sont multiples. Mais les manufactures ont su déjouer ces pièges avec des offres diversifiées, prouvant ainsi leur ouverture d’esprit.

 

Chopard a emprunté à Marie-Antoinette un décor réalisé pour une de ses villégiatures, la Chaumière aux coquillages à Rambouillet, transposé sur le cadran de son Impériale, composant une marqueterie de nacre et d’émail soulignée de saphirs padparadscha et de fleurs de nacre rose.

Equipée d’un mouvement automatique Chopard Twin à double barillet, la montre dispose d’une réserve de marche de 65 heures. Dans une gamme plus accessible, Chopard poursuit ses collections Happy Sport en acier Lucent Steel, 33 mm, dotées d’un calibre Chopard automatique.

 

Messager d’un monde imaginaire, Van Cleef & Arpels poursuit ses voyages enchantés, et rend hommage à la nature avec la nouvelle montre Lady Arpels Brise d’été. Des papillons en or blanc et jaune indiquent l’heure, tandis que les tiges des fleurs s’agitent, bercées par le vent.

Email champlevé, émail plique-à-jour, peinture miniature et sertissage délicat, Van Cleef & Arpels réunit les métiers d’art dans un délicieux paysage bucolique.

 

De son côté, Chanel revisite un atelier de couture avec ses motifs iconiques rassemblés dans des créations horlogères facétieuses. Retour aux années 80 avec Couture O’Clock, la petite montre Première montée en breloque sur un bracelet en chaîne et cuir qui rappelle les anses de sacs.

Accompagnée d’autres motifs du dé à coudre à la bobine de fil, elle multiplie les clins d’œil au monde de la mode.

Aux côtés des pièces de haute horlogerie tout de rose vêtues ou gansées dans un style très girly, Chanel décline une collection capsule de J12, de Boy.Friend, de Première et de Mademoiselle Privée, dévoilant une vision très couture de l’horlogerie entre longs sautoirs et horloge musicale composée de mannequins de couturière.

« La notion de Mesure du temps était amusante à traiter avec la Première Ruban Couture » se rappelle Arnaud Chastaingt directeur du studio de création horloger.

 

Chez Hermès, la toute nouvelle collection est elle aussi féminine. Baptisée Cut et dotée d’un mouvement manufacture H1912, elle transforme le cercle en un design complexe entaillé à 3, 6, 9 et 12 heures.

Tout en contraste entre poli et satiné, Cut d’Hermès se distingue par sa couronne à 1 h 30. Fidèle à elle-même, la manufacture ne vise que l’essentiel dans un esprit urbain et sportif à la fois.

Dans un registre qu’on ne lui connaissait pas, Hublot s’adresse aussi aux femmes, revisitant sa Classic Fusion Original dans un diamètre de 29 mm souligné de diamants. En titane ou King Gold, elle comporte 22 déclinaisons aux cadrans vert, bleu, noir ou gris.

 

Watches and Wonders a accueilli plus de 49 000 visiteurs, soit + 14 % par rapport à 2023, parmi lesquels des personnalités comme Gisele Bündchen, la tenniswoman Coco Gauff ou encore le champion du monde de football Kylian Mbappé.

Avec 54 marques exposantes, l’industrie horlogère s’est illustrée par sa diversité autant que par son unité autour de ses valeurs cardinales : innovation, bienfacture, excellence.

Parmi les tendances de l’année, on note un retour au classicisme à trois aiguilles, des montres unisexes, des couleurs audacieuses sur bracelet interchangeable. Les grandes complications et les métiers d’art étaient aussi au rendez-vous.

Un lingot au poignet

Les manufactures se sont donné le mot : de l’or au poignet pour briller en 2024. Pequignet a fait le choix d’un luxe classique avec boîtier en or rose, cadran argent ou anthracite, en 36 ou 40 mm.

En hommage à la première montre de plongée Tudor développée en 1958, la manufacture lance une version audacieuse de son modèle phare, la Black Bay 58 en or jaune 18 carats avec fond transparent et calibre Manufacture.

Entre l’Oyster Perpetual Day Date en Everose et l’Oyster Perpetual Deepsea en or jaune, Rolex habille également d’or ses montres sportives. Dans un souci d’amélioration de la Deepsea de 44 mm, l’or est associé à de la céramique et du titane RLX afin de mieux affronter les profondeurs abyssales.

A l’occasion des 150 ans de Piaget, la Piaget Polo 79 fait son grand retour dans une version revisitée tout or jaune, équipée d’un calibre 1200P1 à remontage automatique ultra-plat et d’un cadran orné de finitions en godrons polis sur une surface brossée. Un style intemporel. N.K.

www.hautehorlogerie.org/fr/watches-and-wonders/