Entretien avec Oscar Madriles, Directeur Europe pour Fiyta et Denis Cram, le distributeur de la marque en France. Depuis 2000, Fiyta la marque horlogère chinoise , expose ses collections à Baselworld. Ainsi, elle confirme son ouverture internationale et sa position forte dans le monde de l’horlogerie.
L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Quelle place tiennent les Aeronautics dans l’histoire de Fiyta marque horlogère ?
Oscar Madriles, Directeur Europe de Fiyta : Les Aeronautics rappellent le lien historique qui unit la marque horlogère et la conquête spatiale chinoise. C’est à la demande du département en charge de ce programme, que les premières Aeronautics ont équipé les astronautes. A cet égard, il a fallu plus de 10 ans de recherche et développement aux équipes de Fiyta pour mettre au point la montre capable detoutes les contraintes d’un voyage spatial.
Aujourd’hui, la collection Aeronautic rend hommage aux montres de l’espace. C’est pourquoi elle reprend tous les codes de ces pièces historiques. La nouvelle Aeronautic, lancée en série limitée à 300 pièces, est équipée d’un mouvement automatique suisse. La boîte et le bracelet sont en titane tandis que le cadran et la lunette sont habillés de noir, comme sur les montres d’origine. En ce qui concerne le dos, la gravure de la capsule spatiale évoque la conquête de l’espace par les chinois et leur spectaculaire avancée technologique.
L’OHB : Dans la gamme des montres d’aviateurs, vous avez lancé une série limitée de chronographes intitulés Mach.
O. Madriles : C’est une série limitée qui rend hommage aux pionniers de l’aviation. Elle s’inspire des lignes fuselées et détails des avions de légende. Le cadran rappelle les compteurs, la pointe de l’aiguille des secondes s’achève sur une note rouge pour une meilleure lisibilité. Tandis que le blanc des aiguilles, des index et du chemin de fer ressortent parfaitement sur le cadran noir. Les Mach existent en acier « Damascus » – le plus dur au monde – et en titane grade 5. D’autre part, elles sont équipées d’un mouvement chronographe automatique suisse, trois aiguilles date et de la fonction fly-back. C’est pourquoi, très techniques, elles résistent aux chocs, sont étanches à 100 mètres et sont numérotées au dos. Chaque série est réalisée en 300 exemplaires, à partir de 2 190 €.
L’OHB : Combien de pièces seront-elles disponibles pour la France ?
Denis Cram : Une vingtaine de pièces est réservée pour BWD, ce qui est considérable, mais la France est un marché stratégique pour nous.
L’OHB : Quelles autres lignes avez-vous lancées ?
O. Madriles : Dans les collections dédiées aux femmes, la nouvelle Heartouching est un must. En somme, moderne et racée, elle est parfaite pour accompagner leur quotidien. Aussi à l’aise dans les réunions de travail que dans les cocktails ou les réceptions. Elle mélange sans complexe l’élégance d’un cadran classique en nacre à la modernité d’un bracelet aux mailles graphiques habillées de chevrons. Pour lui donner un accent précieux, le cadran blanc ou couleur chocolat est rehaussé d’oxydes de zirconium en guise d’index des heures. La lunette est empierrée ainsi que le premier maillon du bracelet qui souligne la forme très identifiable des chevrons. Elle existe en acier ou en acier pvd or rose et est équipée d’un calibre automatique.
L’OHB : Quel est son prix ?
O. Madriles : Elle est vendue à partir de 400 €.
L’OHB : Poursuivez-vous le développement de vos lignes classiques ?
O. Madriles : Oui bien sûr. Les Extrêmes, très masculines avec leur cadran ouvert sont facilement reconnaissables. En effet, avec leurs platines grises ourlées de jaune, leurs aiguilles et leurs chiffres jaunes dans une boîte en acier noirci, les Extrêmes restent les pièces phares de la collection. Egalement, très identifiables, elles véhiculent l’esprit de la marque entre leurs lignes puissantes et un mouvement automatique. Comme l’ensemble de la gamme des montres Fiyta, elles sont proposées à un prix accessible.
L’OHB : Quelle autre ligne mettez-vous en avant pour la clientèle française ?
O. Madriles : Dans la même veine, les Photographers jouent sur l’aspect vivant du calibre, il bat à travers le cadran ajouré. Ainsi, les Photographers au cadran all black microbillé, qui contraste avec l’aspect mat du boîtier noir, participent du succès de Fiyta. Elles existent en noir, acier pvd or rose, acier pvd or jaune. Elles sont dotées d’un mouvement automatique Miyota, d’un verre saphir, d’une boucle déployante et garantie 3 ans. De plus, elles sont vendues à partir de 330 €, ce qui dans cette catégorie reste très compétitif.
L’OHB : Quelles sont les nouveautés dans les lignes Classique ?
O. Madriles : D’abord, nous restons très attachés à nos collections abordables, et souhaitons maintenir des premiers prix comme la ligne Classic Elegance à 179 €. Egalement garantie 3 ans, elle est équipée d’un mouvement automatique japonais, d’un verre saphir et d’une boucle déployante. Elle sortira pour l’été avec de nouveaux cadrans bleu et vert. Ensuite, pour la rentrée, la collection automatique Femme Floriography se dotera de nouveaux modèles. Pour cela, ils seront mieux étudiés pour les goûts européens avec notamment moins de serti. Toujours accessibles ils seront proposés à partir de 239 €.
L’OHB : Quelle est votre ligne préférée dans les nouvelles collections ?
D. Cram : Pour ma part, la collection Mach est une très belle réussite. De plus, très efficace, elle accroche les regards et son prix – 2190 € pour le modèle en Titanium et 2 890 € pour le modèle en acier – est très bien placé pour ce niveau de qualité d’exécution. Certainement, elle séduira la clientèle française, sensible aux belles montres.
L’OHB : A quels salons allez-vous participer en France pour présenter la marque ?
D. Cram : BWD exposera en septembre à Bijorhca, et au salon Fashion Paris qui se déroule en marge des journées d’achat. Nous participerons également au salon Eclad’Or de Bordeaux, fin septembre. N.K.