L’Apple Watch est attendue avec impatience, avec des fonctions qui feraient enfin décoller le marché.
On attend avec impatience, évidemment, l’Apple Watch en 2015. Suspense bien ménagé, pré-annonces, design ultra-select font partie de la campagne marketing habituelle de la marque américaine. Cette montre, annoncée à 350 $ USD et jusqu’à 1 500 $ USD dans une version luxe plaquée or, sera équipée du nouveau système de paiement sans contact Apple Pay. Une vraie nouveauté technologique. Mais le hic est qu’elle ne fonctionnera pas sans l’iPhone dans ses versions les plus récentes et les plus chères, soit tout de même 240 millions de téléphones !
En 2018, le marché de la montre connectée pourrait atteindre les 112 millions de pièces, selon l’International Data Corporation, à condition que les fabricants trouvent les applis qui sauront convaincre le grand public. Car jusqu’à présent, les fonctions intéressent surtout les acheteurs dans le cadre d’un entraînement sportif ou d’une surveillance médicale. Peu d’enthousiasme, donc, du côté du grand public, même si une mode du « quantified self » (« la connaissance de soi à travers les chiffres ») a essaimé sur plusieurs continents… or on connaît la lassitude liée à ce genre de modes.
Les autres fonctions n’ont pas encore trouvé leur marché. Si les études confirment que les alertes et autres nano-inventions qui « évitent de sortir son téléphone en permanence » est un vrai plus, leur traitement reste trop limité par la petite taille de l’écran. Autre bémol : l’esthétique, car en dehors de l’élégante Samsung Gear S et de la future Apple Watch, les designs sont trop sportifs et trop massifs. À noter tout de même que l’écran de la Samsung Gear S permet d’afficher un minuscule clavier tactile, une prouesse… mais au prix d’un boîtier géant (4 x 5,8 x 1,2 mms). Il est probable qu’Apple, avec son système d’e-Paiement, est plus proche de ce qui fera le succès de la montre connectée.
