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Swiss Made et design séduisant, la société familiale COVER prend de l’ampleur sur le marché français. Pourtant, à fin 2013, les chiffres donnés par Francéclat sont moroses pour l’horlogerie : les ventes baissent de 9 % en volume et de 3 % en valeur. La marque COVER ferait-elle mentir ces chiffres ?

COVER est présent dans 55 pays et les ouvertures de points de vente restent bien rythmées. Avec plus de 250 détaillants en France, dont une centaine de nouveaux rien qu’en 2013, COVER est aussi présente en Suisse et en Allemagne, marchés réputés difficiles, en Russie avec 350 points de vente, et sa présence continue à croître rapidement en Asie.

Quelle est donc la recette miracle ?

En période de crise, on se replie sur les valeurs sûres, répètent les marques de luxe. C’est vrai aussi pour COVER, qui joue habilement de son Swiss Made. Installée depuis plus de trente ans à Soleure, à mi-chemin entre Bâle et Bern, la société horlogère se vante de fabriquer local et d’assembler à la main, tout en maintenant des prix très compétitifs. Les prix des modèles classiques s’établissent aux environs de 130 à 200 €, et le rapport qualité/prix est l’atout maître de la maison. C’est aussi une société familiale, qui en est à la troisième génération de frères, cousins, neveux ou gendres. Tous travaillent avec la même vision et une seule détermination : être au service du client, avec un SAV rapide des composants envoyés le jour même ou une montre en réparation retournée dans les cinq jours.

La marque émerge aussi par son design réussi, avec le modèle Piedra par exemple, un des best sellers, vrai remède contre la morosité avec son lumineux cadran en mosaïque de cristaux de Swarovski. Une offre à large spectre, montres classiques, contemporaines ou plus mode, utilisant cuir, caoutchouc, céramique, diamants, mouvements quartz ou automatiques,… lui permettent de s’adresser à toutes les cibles. Les 511 modèles numérotés de la montre Eleven lancés en 2013 se sont très rapidement vendus. Quatorze nouveaux modèles seront lancés à Bâle, dont des déclinaisons de la montre Piedra, ou des modèles à complications mais dont le prix jouera la simplicité. Et le carnet de Bâle est déjà bien rempli de rendez-vous avec des bijoutiers qui veulent acquérir la marque. « Nous avons encore quelques belles années de progression », avoue un responsable de la marque. On n’en doute pas.