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Pour donner un coup d’accélérateur numérique dans la profession, Francéclat a engagé il y a un an une Directrice Digitale, Isabelle Bouilloux, que L’OFFICIEL H&B a interviewée.  

L’Officiel Horlogerie & Bjouterie : Quels sont vos projets prioritaires sur le sujet du digital ?

 Isabelle BOUILLOUX : J’ai un principe, le digital est au service de l’homme et non l’inverse ! Donc pour amener les HBJO au digital, j’ai voulu créer des outils simples. Tout d’abord en multipliant les rencontres avec eux autour de thèmes et d’experts. Nous avons aussi lancé une plateforme d’e-learning avec un volet important destiné à les sensibiliser à la cybersécurité. Par ailleurs, nous mettrons l’accent sur les initiatives numériques innovantes et utiles à la profession, qui seront largement diffusées et récompensées par un prix (le premier sera donné à l’automne). Tous les sujets pratiques seront abordés, tels que les outils de veille, les outils comptables, la gestion des données, les réseaux sociaux, l’e-commerce… avec un objectif très pédagogique.

L’OHB : Quelles sont les attentes des HBJO en ce qui concerne le digital ?

 I. BOUILLOUX : Leur objectif principal est d’augmenter leur visibilité et de générer des ventes. Francéclat digital. Il y a aussi une demande pour approfondir la connaissance des outils digitaux ainsi que pour la clarification de leur utilisation. Je vais créer un magazine digital où ils auront toutes les informations nécessaires, ainsi que des interviews de start-up.

L’OHB : Quand est-ce que vos projets verront le jour ?

I. BOUILLOUX : Avant la fin de l’année pour la plupart. Des rencontres vont être régulièrement organisées dans nos locaux ou ailleurs et pour ceux qui ne peuvent venir, il y aura une WebTV pour relayer ces réunions à partir de fin 2018. Sur cette TV, nous allons aussi mettre en ligne des tutoriels et des glossaires, car bien comprendre le langage du digital est fondamental pour partager. L’objectif principal est l’accès à tous et le partage des informations d’une façon conviviale et simple. Nous réfléchissons aussi à plus long terme avec des prospectivistes qui viendront exposer leurs réflexions. Francéclat digital.

L’OHB : Les Chinois sont devenus des clients potentiels pour les HBJO. L’e-commerce n’est-il pas devenu indispensable ?

I. BOUILLOUX : Absolument, d’ailleurs nous allons inviter nos ressortissants à rencontrer l’ensemble des marketplaces qui ont un bureau à Paris. Parallèlement, je travaille à la refonte du site Internet de Francéclat, pour le rendre plus ludique et plus luxueux. Il faut que nos ressortissants y aient une vraie place et soient fiers de représenter le luxe et le savoir-faire français qui font rêver à l’étranger. Il sera prêt à l’automne. I.H.

www.franceclat.fr