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Fischer, c’est 400 personnes dans le monde avec une usine en Allemagne, une maison mère en Suisse et une vingtaine de filiales dans le monde. Pour l’entreprise spécialisée dans l’instrumentation électronique, c’est aussi et surtout une croissance interne continue depuis plusieurs années. Une qualité et une rigueur qui expliquent la succès story industrielle.

L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Comment êtes-vous arrivé à la tête d’une structure comme Fisher ?
Thierry Vannier : J’ai fait la connaissance de Fischer en 2007. La qualité des produits, du management, et l’implication de l’équipe France, m’ont convaincu de m’investir pour ce projet.

L’OHB : Fisher est à la pointe de la technologie et répond à la nécessité de mesures de plus en plus précises dans le domaine HBJO.
T. Vannier : Spécialisée dans l’instrumentation électronique, Fisher apporte de la haute technologie pour les HBJO, comme la mesure des épaisseurs des dépôts toujours plus faibles, des certificats de contrôle toujours plus détaillés. Les performances d’hier sont améliorées sans cesse jusqu’aux limites des technologies.

L’OHB : Quel est le rôle de Fischer dans les nouvelles réglementations européennes, comme REACH, par exemple ?
T. Vannier : L’interdiction du Cadmium ou du Chrome hexavalent, probablement bientôt du Nickel entraînent des changements dans les processus industriels, qui a leur tour, impliquent des évolutions et des nouveaux équipements d’analyses et de mesures. Ces évolutions normatives sont un moteur de notre marché.

L’OHB : La crise, voire l’après crise, a-t-elle eu un impact sur votre entreprise ?
T. Vannier : En 2010, nous avons fêté le C.A. record de Fischer en sortie de crise. Nous pensons que cette épreuve a renforcé notre position. L’OHB : Quelle est votre principale actualité du moment ? T. Vannier : Nous introduisons notre gamme de machine X-Ray pour l’analyse de l’or, des métaux précieux, et le calcul du titre dans le secteur HBJO.? L.L.