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tabacs-presse en France. Nous sommes également en contact avec des grandes enseignes pour mettre à leur disposition des urnes de collecte. Notre projet est en cours et, dans l’immédiat, nous sommes plus actifs sur Internet.

L’OHB : Comment procédez-vous pour le recyclage des montres usa-gées ?

Eco Tempo : Notre partenaire, que nous avons sélectionné pour son expertise horlogère, s’occupe du démantèlement des montres et du tri des matériaux. La pile est alors isolée et envoyée pour recyclage à un organisme agréé, les autres matériaux sont dirigés vers des centres de traitement qui les réintè-

grent dans les circuits de fabrication.

L’OHB : Les méthodes de récupération, d’éli-mination ou de recy-clage n’alourdissent-elles pas votre impact environne-mental ?

Eco Tempo : Non dans la mesure où nous travaillons avec des centres de recyclage situés dans le même département. Ensuite la plupart des matériaux tels que l’acier, le laiton ou les alliages sont réintégrés pour une seconde utilisation dans les cir-cuits de matière première. Tout comme les piles d’ailleurs.

L’OHB : Quels sont les matériaux les plus difficiles à traiter ?

Eco Tempo : Les plastiques sont les plus complexes à traiter, car il existe diverses compositions qui sont assez difficiles à reconnaître lors du tri. Mais les centres de recyclage nous offrent malgré tout des solutions adaptées.

L’OHB : Quels sont vos objectifs ? Eco Tempo : Dans le cadre d’une réflexion éco-citoyenne sur le déve-loppement durable, nous souhai-tons créer une véritable filière qui puisse être reconnue par les orga-nismes d’État déjà existants. Nous mettrons en place des plateformes de réception nationale et interna-tionale. Nous souhaitons également développer, par cette cette filière, la formation et l’insertion par un emploi durable d’une catégorie de population où l’emploi précaire domine. ■ L.L.

Le recyclage s’installe durablement dans nos mœurs et voici une nouvelle initiative spécifique à l’horlogerie, créée par un professionnel du secteur.

L’Officiel Horlogerie & Bijouterie : Pourquoi une telle initiative dans ce secteur ? E

co Tempo : Le créateur de ce concept est un professionnel du secteur de l’horlogerie. Il sait que de nombreux consomma-teurs conservent des montres usagées et des bijoux qui n’ont aucune valeur, il a donc souhaité se positionner sur ce créneau.

L’OHB : Où se trouvent les points de collecte à disposition des consom-mateurs ?

Eco Tempo : Notre concept est récent et nous sommes en train de développer un maillage de points de collecte. Nous avons fait un pre-mier test avec le réseau SPF (Société Pipière de France) sur quelques

« Nous souhaitons créer une véritable filière qui puisse être reconnue par les organismes d’Etat »

Participer à ce geste éco-responsable, c’est également aider l’Association Tchendukua - Ici et Ailleurs. En effet, Eco Tempo s’engage à soutenir les Indiens Kogis de Sierra Nevada de Santa Marta (Colombie) en reversant à l’association une cotisation à chaque tonne de montres recyclées afin de les aider à acheter des terres pour survivre. Informations sur le site www.tchendukua.com.