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sont des personnes qui ont essuyé un refus dans ce domaine chez des confrères et qui nous sollicitent en ultime recours.

L’OHB : Quels sont les bijoux les plus difficiles à restaurer ?

J. Mazet  : Les bijoux composés de coraux sont extrêmement difficile à restaurer pour plusieurs raisons : cette pierre est très chère à l’achat, elle est complexe à travailler, il en existe de multiples couleurs et retrouver celle qui correspond au bijou d’origine exige beaucoup de temps et d’expérience.

L’OHB : Quel est le meilleur moyen pour conserver un bijou en bon état dans la durée ?

J. Mazet  : Le meilleur moyen pour entretenir un bijou, est de le présen-ter à son joaillier une fois par an. Un entretien régulier sera toujours moins coûteux que des travaux de restauration importants ou le rem-placement de pierres précieuses.

L’OHB : Quels conseils donneriez-vous à la jeune génération passion-née par ce métier ?

J. Mazet  : La passion est un élément important, mais ne suffit malheureu-

sement pas. Notre métier exige des moyens financiers conséquents. Réaliser ses propres collections, par exemple, oblige à se faire connaître et reconnaître, et le facteur temps ne doit pas être négligé. Il faut pos-séder une avance de trésorerie suf-fisante le temps de trouver une petite place.

L’OHB : Pour terminer, quelques mots sur vos projets ?

J. Mazet : Les marchés chinois et russe, avec qui nous travaillons déjà depuis peu, est un objectif fort. Nous venons de lancer nos deux sites inter-net traduits en ces deux langues. Nous espérons développer une belle clientèle avec ces nouveaux mar-chés que nous jugeons très promet-teurs, même pour une petite struc-ture comme la nôtre. ■ L.L.

Création MAZET

La restauration horlogère est aussi une spécialité MAZET.

73 - nov / déc 2011