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TRIBUNE DÉTAILLANT
UN BIJOUTIER EN MOUVEMENT
BIJOUTERIE DOTTER
La révolution numérique a bouleversé les savoir-faire traditionnels de nombreux
métiers. Prendre du temps pour partager connaissances et expériences avec
des collègues est nécessaire. S’engager alors dans une commission de réfl exion
est une suite logique qui fait sens. Interview de Denis Dotter, bijoutier à Guebwiller
et membre de la Commission Développement France pour l’Horlogerie-Bijouterie.
L’OFFICIEL HORLOGERIE & BIJOUTERIE : Avez- Denis Dotter
vous choisi le métier de bijoutier ?
DENIS DOTTER : Mes parents étant bijou-
tiers, j’ai fait une école d’horlogerie
à Lausanne qui touche tous les mé-
tiers de l’horlogerie – bijouterie, afi n
d’apprendre à gérer une boutique.
Elle a agi sur moi comme un levier
pour choisir ce métier.
De là, une passion pour les dia-
mants m’a conduit ensuite à faire
l’École HRD d’Anvers puis d’aller à
Idar d’Oberstein pour développer
une connaissance en gemmologie.
C’est avec ce bagage que j’ai repris
la boutique de mes parents en 1992.
Rapidement j’ai également compris
que le facteur humain était primor-
dial au bon fonctionnement d’une
entreprise. C’est pourquoi, quelques
années plus tard, je me suis inté-
ressé au coaching en suivant une
formation. C’est tout naturellement
que je suis devenu consultant for-
mateur en bijouterie sur différents
sujets comme le pilotage d’une
boutique, la connaissance produits,
les techniques de vente, ainsi qu’un
workshop sur l’expérience client
personnalisé à chaque boutique.
L’OHB : Comment se découpent
vos différentes activités ?
D. DOTTER : Je travaille trois jours
par semaine pour un groupe
de bijoutiers dont je forme
le personnel, tout en gérant
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