Page 87 - mars-avril 2022 L'Officiel HB

tion des déchets dits « positifs » :
en or, argent, platine ou encore
palladium. Nos clients sont les bi-
joutiers-joailliers, les réparateurs,
les sertisseurs, les polisseurs… Ce
sont aussi bien des petits artisans
indépendants que des structures
importantes, qui se trouvent princi-
palement en France et en Italie.
Mais, à l’avenir, nous souhaitons
aussi toucher la clientèle des hor-
logers. Entre coupes et usinages,
la fabrication de montres haut de
gamme, en or notamment, génère
beaucoup de déchets qui peuvent
être valorisés.

L’OHB : Quelle est aujourd’hui la
configuration de l’entreprise ?

AIMÉ CHETRIT : Créée en 1988 en s’adres-
sant aux secteurs de la bijouterie et
du dentaire, Cecilor s’est par la suite “La fabrication de montres haut
développé dans l’univers industriel
du pétrole, de l’aéronautique et de de gamme, en or notamment,

l’électronique. Installée à Nanterre génère beaucoup de déchets
sur 1 700 m, l’entreprise emploie
2
aujourd’hui 17 salariés et réalise un qui peuvent être valorisés”
chiffre d’affaires annuel de 5 mil-
lions d’euros dont 40 % dans son
univers historique et 60 % dans
l’univers industriel.

L’OHB : Face aux évolutions tech-
niques et réglementaires, comment
évoluent vos équipements ?
Aimé Chétrit : Cecilor a développé
une technologie solide et mis en
place un équipement performant
pour stocker, fondre, broyer, traiter,

affiner des déchets dans des condi-
tions de sécurité et de protection de
l’environnement. Mais pour rester
performants, nous procédons à des
renouvellements réguliers de nos
équipements. Ainsi avons-nous ré-
cemment investi dans de nouveaux
fours et incinérateurs. Une preuve

de notre confiance en l’avenir. C.N.
Cecilor : 01 47 29 88 88
cecilor@cecilor.fr

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