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local, c’est valoriser les savoir-faire mais aussi offrir un tremplin vers l’avenir pour l’ensemble des acteurs qui y vivent et s’y développent. Pour le grand public c’est une image forte et valorisante du terri-toire. Par ailleurs, les entreprises de la filière implantées sur les deux communautés de communes ont engagé un rapprochement, en vue de créer un club ou une fédération.

Une pépinière d’entreprises ouvrira en septembre 2012 et les bijoutiers ont créé une association : Les Poinçons de la Vallée du bijou , garante d’une qualité made in France.

Les communautés de communes remplissent aujourd’hui une fonc-tion de chef de projet en s’adap-tant avec réactivité aux nouvelles exigences économiques. Dans cette optique, des infrastructures ont été mises en place pour favori-ser l’innovation.

Le projet de La Vallée du Bijou agit comme une véritable locomotive dans le développement d’une identité forte. Il rayonne ainsi sur le patrimoine économique, naturel et culturel au bénéfice de l’ensemble des territoires des deux communau-tés de communes. ■ L.L.

Avec la crise de la soie, la technicité du mouli-nage*, très présente sur le territoire, est deve-nue celle de la bijouterie, les ouvriers avaient l’habitude de gestes précis et rapides et il y avait une forte main-d’œuvre féminine facile-ment convertible à la bijouterie. De plus, la pureté et l’acidité de l’eau locale étaient par-faites pour nettoyer les bijoux.

*Le moulinage est une opération industrielle qui consiste à tordre un fil textile sur lui-même. Initialement spécifique de la torsion du fil de soie, le terme convient, depuis leur invention, aux fibres synthétiques.

L’usine assurant l’industrie de torsion s’est appelée « moulinage » ; l’industriel, quant à lui, est tout naturellement un moulinier.