Page 73 - Num 51 - nov-dec 2018
P. 73
peuvent m’interroger sur n’importe quel sujet. Ici la trans-
parence ne concerne pas que les procédures de retraite-
ment. Quel que soit le sujet, technique ou financier, tout est
expliqué point par point. On repointe les compte-poids si
nécessaire ; au niveau des factures d’affinage, pour chaque
traitement, une pré-facture de vente est établie, précisant
le poids et le titre du métal avant et après la fonte. Le client
peut suivre pas à pas l’évolution de sa matière. Depuis
l’ouverture de la fonderie en septembre, les choses sont
encore plus simples.
Notre agence est un service de proximité, proche de nos
clients, nous nous efforçons de satisfaire leurs besoins et
demandes.
L’OHB : Qu’est-ce que la fonderie ouverte en septembre
a changé dans votre fonctionnement ?
C. Audibert : Nous avons maintenant les mêmes moyens
techniques que les agences de Lyon et Paris. Avec notam-
ment, un spectromètre de dernière génération qui en deux
minutes, et quelle que soit la quantité de métal traité,
effectue un titrage au laser avec une précision de 99%.
Un client peut ainsi dans une même journée, venir déposer
son métal, assister à sa fonte, et être payé immédiatement
de l’intégralité de la quantité traitée ou crédité sur son
compte poids, au lieu de une à trois semaines auparavant.
C’est un changement très apprécié de nos clients. Ce ser-
vice ultra-rapide et performant est un « service premium
» qui a un forcément un petit coût supplémentaire, bien
accepté de nos clients car le « temps, c’est de l’argent »
et là, le gain de temps est énorme.
L’OHB : Cette nouvelle place de fonderie à Marseille a dû
vous attirer de nouveaux clients.
C. Audibert : Effectivement, l’agence peut maintenant trai-
ter des demandes provenant de tout le Sud de la France.
Les clients de Nice ou Menton qui devaient aller en Italie
faire ces opérations sont ravis de cette installation à
- nov / déc 2018 71